Luc Poirier devant le Big Five de Ferrari
Crédit photo: Bernard Brault

Comment Ferrari m'a mené à me surpasser et à devenir aussi prospère

Publié le 5 mars 2024 à 13h55
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5 mars 2024  (13h55)
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Parfois, à mesure que les gens deviennent plus riches, ils oublient d'où ils viennent. Ce n'est pas mon cas. En bref, voici mon histoire.

Je viens d'un quartier pauvre. Mes frères et moi avons été élevés par une mère monoparentale qui peinait à subvenir aux besoins essentiels. Tôt dans ma vie, j'ai ressenti un sens des responsabilités. J avais une envie de contribuer au bien-être de ma famille et de changer de chemin.

Il y a un dicton selon lequel les bonnes choses de la vie sont gratuites... Mais c'est quelque chose que seul quelqu'un n'ayant jamais connu la moindre once de pauvreté affirmerait. Personnellement, je voulais m'amuser, vivre ma vie pleinement, et cela incluait certainement le désir de conduire de nombreuses voitures incroyables sur les routes les plus pittoresques du monde.

Lorsque je m'imaginais réussir dans la vie, de nombreuses choses que je souhaitais changeaient en grandissant, mais une chose restait constante : dans mes rêves, la voiture que je conduirais toujours était une Ferrari rouge.


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À quinze ans, j'ai acheté ma première Porsche. Pour moi, c'était un pas dans la bonne direction (et pour mes amis, c'était assez impressionnant !). N'est-il pas important d'apprendre à marcher avant d'apprendre à courir ? Je ne pouvais pas encore me permettre une Ferrari, et même si je le pouvais, cela aurait paru mal. Je voulais apprendre à conduire des voitures de sport, afin que le jour où je serais prêt à acheter une Ferrari, je me sente aussi comme un vrai conducteur compétent.

En l'an 2000, j'avais vingt-cinq ans et mes entreprises décollaient. Bien que je ne pouvais pas encore me permettre une Ferrari, c'était l'année où j'allais enfin franchir le pas : quatre ans à l'avance, j'avais fait un acompte pour le prochain modèle V8, plus tard appelé la Ferrari F430 ! Cela peut ne pas sembler une réalisation en soi, mais à l'époque, il y avait beaucoup moins de propriétaires de voitures exotiques. Par exemple, Ferrari ne vendait qu'une quinzaine de voitures neuves par an dans toute la province. À l'époque, ces supercars n'étaient visibles sur la route que par temps parfait et ensoleillé. À l'époque, il y avait aussi le fait, peut-être culturel ici, que certaines personnes se sentaient coupables de montrer leur richesse. Dommage pour eux, je suppose !

En 2004, j'ai finalement rejoint le club sélect. Dès que j'ai reçu les clés de ma toute nouvelle Ferrari F430 (rouge, bien sûr !), je l'ai conduite autant que possible.

Lors de mon premier road trip pour visiter ma famille à la campagne, j'ai fini par parcourir 3 000 km en dix jours. Dois-je mentionner que je n'ai finalement pas passé beaucoup de temps avec mes cousins ? Conduire la voiture de mes rêves m'a fait oublier tout, y compris la notion du temps.

Aujourd'hui, je suis le fier propriétaire de 23 voitures Ferrari... Et oui, cela inclut les Big Five (GTO, F40, F50, ENZO et LaFerrari) ! Pour moi, cette collection signifie beaucoup. Je regarde mes voitures de la même manière que je regarderais des oeuvres d'art. Regardez les lignes, le contraste, la fluidité ; sans oublier les émotions ! Vous ne ressentirez pas la même chose en regardant n'importe quelle autre voiture. Le meilleur dans tout ça, et tout comme les meilleurs vins, c'est que ces voitures italiennes vieilliront toujours avec grâce.

En me remémorant tout ça, je suis d'ailleurs convaincu que Ferrari a été un catalyseur de ma croissance en tant qu'entrepreneur, une source de motivation pour le jeune Luc Poirier. Cela m'a aidé à visualiser l'homme que je voulais devenir et surtout, cela a alimenté mon désir d'atteindre mes objectifs et de rêver grand.
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